Il y a, dans la vie, des trajectoires qui se brisent ou des élans intérieurs qui nous invitent à nous réinventer : changement professionnel, nouveaux amours, deuils, départ des enfants, ruptures amoureuses ou amicales, vieillesse de nos proches, ménopause… Ces moments de bascule sont souvent vertigineux. Confrontés à de forts tumultes intérieurs, souvent, nous ne prenons pas le temps de comprendre ce qui se joue en nous. Alors, j’ai conçu des ateliers qui proposent d’apprivoiser ces zones ombragées afin que les mots puissent y apporter une lumière nouvelle.
Il y a des histoires qui sommeillent en nous et qui demandent à prendre chair. La fiction est un territoire de liberté, un jeu avec les voix, les formes, les lieux, le temps…. Je la considère aussi comme un espace de métamorphoses, où l’on prête sa voix à d’autres personnages pour mieux entendre la sienne et dire autrement ce qui nous traverse. Ici, nul besoin de savoir « raconter une histoire », il s’agit plutôt de laisser les mots inventer des chemins imprévus et de découvrir en eux une part encore inexplorée de soi.
Les voyages d’écritures proposés
Quand l’amour brûle, s’efface, renaît, se déploie, il laisse des traces vives. Cet atelier invite à approcher cette intensité : la joie, la blessure, la tendresse, la rage parfois. Nous écrirons à partir du corps, de la mémoire, de l’émotion. L’enjeu n’est pas de dire l’amour parfait, mais de laisser paraître sa matière : ce qu’il éveille, ce qu’il bouscule, ce qu’il invente.
En empruntant ces quelques mots à Guillaume Apollinaire, je vous propose dans cet atelier d’explorer nos histoires d’amours, heureuses ou malheureuses, celles qui ont jalonné notre existence et qui nous ont façonné.e.s. Nous interrogerons la trace que ces expériences ont laissé dans nos corps, nos voix, nos écritures et capturerons ce qu’elles disent de nous, de notre rapport à l’autre et au temps qui passe.
Certains lieux nous ont façonné·es : une maison, un paysage, une rue, un rivage, un horizon… Ils continuent de vivre en nous, d’habiter nos gestes, nos mots, nos silences. Dans cet atelier, nous écrirons à partir de ces espaces intérieurs — ceux que nous portons comme des souvenirs, des refuges, parfois des blessures. Il s’agira d’explorer comment les lieux marquent notre mémoire, notre identité, notre manière d’être au monde.
Ils ne sont plus là, et pourtant, ils demeurent. Ils reviennent dans nos gestes, nos silences, nos rêves, nos mots. Cet atelier propose d’écrire à partir de ces présences invisibles : les disparus, les absents, ceux qui nous accompagnent encore autrement. Par l’écriture, nous explorerons la trace qu’ils ont laissée en nous — une voix, une odeur, un objet, une phrase — et la manière dont ils continuent d’habiter nos vies, nos pensées, nos imaginaires. Écrire, ici, devient un moyen d’entrer en dialogue avec l’absence.
La ménopause est un passage lourd d’héritages, de silences, de représentations figées. Elle dit la fin d’un cycle, mais rarement ce qu’elle ouvre : un temps neuf, une métamorphose. Je vous propose dans cet atelier d’en faire un territoire d’écriture, de raconter les bouleversements du corps, les humeurs du temps qui change, les fragilités et les puissances qui surgissent, d’explorer ce moment de vie où s’éprouvent, parfois avec surprise, de nouvelles formes de liberté.
L’objectif est le même que pour l’autre atelier sur la ménopause. Mais il s’agit de ressources et de consignes différentes. Pour celles qui souhaitent encore explorer le sujet. Les deux ateliers sont indépendants, vous pouvez faire soit l’un , soit l’autre, soit les deux, peu importe dans quel ordre.La ménopause est un passage lourd d’héritages, de silences, de représentations figées. Il dit la fin d’un cycle, mais rarement ce qu’il ouvre : un temps neuf, une métamorphose. Je vous propose dans cet atelier d’en faire un territoire d’écriture, de raconter les bouleversements du corps, les humeurs du temps qui change, les fragilités et les puissances qui surgissent, d’explorer ce moment de vie où s’éprouvent, parfois avec surprise, de nouvelles formes de liberté.
Chaque année laisse une empreinte. Cet atelier propose de la capturer par l’écriture, de revisiter les mois écoulés : les rencontres, les bouleversements, les élans, les silences… Tout ce que les ateliers Métamorphoses explorent ! Il s’agira donc d’accueillir ce qui a été — le lumineux comme le difficile — et de lui donner forme, voix, sens. Écrire pour se dire, se relire, se reconnaître, déflouter le flou avant d’ouvrir la page suivante
Dans cet atelier, nous explorerons le sujet de la perte. Au cours de nos vies, nous pouvons être confronté.e.s à plusieurs épisodes personnels ou professionnels qui nous bousculent, des moments où nous perdons nos repères. Ce qui nous définissait s’effrite, nous cherchons à retrouver du sens, une place. Dans ces instants inconfortables, que perdons-nous vraiment ? Et si nous perdons, ne gagne-t-on pas aussi autre chose ? Alors oser l’écriture comme une passerelle libératoire pour approfondir ce qui se joue en nous.
Dans cet atelier, nous partirons à la recherche des moments précieux de légèreté, de joie et de bonheur qui surgissent là où on ne les attend pas et qui nous touchent au cœur. Nous débusquerons les mots qui tissent du lien, les mots qui font du bien, les souvenirs qui cajolent, les jolies surprises de la vie, tous ces instants si précieux aujourd’hui dans ce monde si anguleux et violent.
Dans cet atelier, nous écrirons sur ce qu’écrire provoque en nous. D’où vient notre écriture ? Comment nous traverse-t-elle ? Que provoque-t-elle ? Que vient-elle réveiller ? Que veut-elle nous dire ?
Cet atelier a été conçu pour celles et ceux qui pourraient se sentir intimidé.e.s par le fait d’écrire mais qui se laisseraient gagner par la curiosité. Un atelier pour lâcher-prise et découvrir le plaisir d’écrire. Un atelier pour oser écrire car l’écriture appartient à tout le monde…
Leur départ laisse un vide qui nous agrippe, que l’on ressent sous nos peaux, dans nos bras, dans nos gestes, dans les murs de nos maisons. Cet atelier propose de mettre des mots sur ces manques, d’explorer les émotions et les souvenirs qui subsistent, et d’ouvrir de nouveaux espaces à inventer pour soi et pour nos enfants.
Nos parents, nos grands-parents vieillissent, parfois la maladie brouille les gestes, parfois le temps rend le lien fragile. Il reste alors des traces dans leurs regards, dans leurs mains, dans les silences qui s’allongent. Cet atelier propose de mettre des mots sur ces instants délicats et bouleversants: écrire pour comprendre ce qui se transforme et ce qui demeure, pour explorer les émotions complexes, les souvenirs tendres ou douloureux, et les liens qui nous façonnent.
Leurs disparitions sont des silences qui résonnent en nous. Dans cet atelier, je vous inviterai à explorer ce que la perte de personnes aimées fait à nos émotions, nous tenterons, grâce aux mots, d’apprivoiser les traces que celles et ceux que nous avons perdu.e.s ont laissées en nous. L’écriture deviendra un souffle au cœur de l’absence.
À qui s’adressent les ateliers ?
Ces ateliers s’adressent à tous·tes… venez à la rencontre de votre écriture.
Il s’agit de faire émerger de nouveaux récits… vous verrez bien ce que cela fait naître en vous.
Fonctionnement et tarifs des ateliers
Chaque atelier a une thématique spécifique. En ligne (lien Zoom envoyé la veille) ou en présentiel. Durée : 2h30 à 3h. Horaires possibles : 9h30, 12h, 14h, 19h30. Groupes de 10 participant·e·s max. Certaines sessions sont mixtes, d’autres en non-mixité choisie (sans homme cisgenre). Aucun prérequis d’écriture. Chaque atelier en ligne est à 25€, ceux en présentiel à 35€.